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Portrait de Christian Veyre : nouveau formateur sur la communication à mi-mandat

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«  La communication de mi-mandat est essentielle pour renouer le dialogue avec la population, mais également pour permettre à l’équipe en place de trouver un second souffle et éventuellement d’affiner son projet. » Rencontre avec Christian Veyre, qui propose la formation : « Mi-mandat : une opportunité à ne pas rater pour communiquer »

Pouvez-vous vous présenter ?

D’habitude, c’est plutôt moi qui pose les questions. (Rires). Bon commençons par le début. Alors, je suis journaliste. J’ai fait des études d’histoire géographie, puis d’aménagement du territoire et d’environnement, notamment au Canada, avant de me spécialiser en journalisme scientifique. J’ai travaillé en PQR et pour plusieurs rédactions (Sciences et Vie, Alpes magazine…), mais également pour des agences avant de devenir rédacteur en chef dans une maison d’édition spécialisée en presse professionnelle (environnement, intelligence économique, droit de la copropriété…). Par la suite, j’ai été responsable du service info multimédia pour le compte d’une grande collectivité. J’ai alors piloté la refonte de différents magazines ainsi que celle du site Internet. Depuis 2015, je collabore avec différentes entreprises de presse (Ouest-France, la Gazette des communes…) et gère une petite agence en conseil et production de contenus (print, web…). J’interviens également dans une école (Bac + 3 à 5) et anime des tables rondes ou des conférences. Enfin, je suis adjoint dans ma commune en charge de la jeunesse et des sports.

Comment avez-vous connu l’Aric ?

Par le-bouche-à-oreille. Dans mes souvenirs, la première personne à m’avoir parlé de l’Aric, c’est Jean-Christophe Benis, l’ancien maire de Hédé-Bazouges, aujourd’hui décédé. Jean-Christophe, c’est la personne qui m’a convaincu de m’engager localement, de prendre des responsabilités… Ce qui n’était pas gagné au départ. J’étais réticent. Et puis… j’ai cédé. Mais le fait est que j’avais envie de m’investir et que Jean-Christophe a su trouver les mots. Et l’aventure a commencé et j’ai découvert l’envers décors. Et comme j’avais souvent des questions et que je ne me sentais pas forcément légitime sur certains sujets, Jean-Christophe me répétait, invariablement, forme-toi, regarde ce que propose l’Aric ou Bruded. Et il avait raison. Après, la question, c’est toujours celle du temps. Mais, bien souvent, la prise de recul est nécessaire si on veut aller de l’avant.

Quelle formation allez-vous réaliser à l’Aric ?

A partir de cette année, je vais intervenir en tant que formateur pour le compte de l’Aric sur un sujet que l’on pourrait qualifier d’actualité : la communication de mi-mandat. Ah vaste sujet. En Ille-et-Villaine, dans le pays gallo, on dit souvent qu’il y a les disous et les faisous… Mon propos n’est pas d’inverser les priorités. Toutes les équipes sont aujourd’hui à pied d’œuvre pour réaliser les projets qu’elles ont présenté et proposé aux électeurs lors de la précédente campagne. C’est leur priorité et c’est bien normal. Mais l’accouchement est, et nous le voyons tous les jours sur le terrain, difficile… Il y a eu le Covid, aujourd’hui l’inflation… Le calendrier file et les problèmes s’accumulent. De mémoire d’élu, le contexte est inédit. Mais il ne faut pas oublier, non plus, que nous avons changé d’époque et que le citoyen veut être informé instamment. Il y a donc urgence à faire le bilan des réalisations et ouvrir un dialogue constructif avec les habitants pour rendre compte, expliquer ses choix et imaginer l’avenir. Et puis n’oublions pas que la communication de mi-mandat constitue la meilleure préparation des futures élections et de redonner du souffle à l’équipe actuelle.

Qu’allez-vous changer pour les nouvelles formations ?

Chaque situation est différente et il est, je pense, illusoire de vouloir l’adapter coûte que coûte. Il faut contextualiser, analyser et inventer ou se réinventer, en permanence. Après, il y a aussi des vieilles recettes qui fonctionnent très bien ! (Rires) Plus sérieusement, l’objectif de cette formation est de donner aux élu.e.s des clefs pour échafauder une stratégie, roder leur argumentaire, mais aussi une méthode pour construire des actions de communications adaptées. L’important, c’est d’être cohérent par rapport à son identité et de ne pas confondre communication municipale et communication électorale. Enfin, je crois beaucoup à l’intelligence collective. Les expériences, les regards… On va croiser tout ça et s’amuser à faire des jeux de rôle ! La communication de mi-mandat, c’est un sujet sérieux. Mais si on se prend trop sérieux il est impossible de la dépoussiérer.

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